Suite des festivités.
Electricité - Panneau photovoltaïque et batterie de service
Passage d'un panneau photvoltaïque de 180W à 300W pour des dimensions quasiment identiques. Ca passe bien en largueur, ça évite quand même de frotter les collègues en rentrant au port. Et en profondeur, c'est pile poil par rapport au pataras.
Maintenant, il ne reste plus qu'à le fixer sur le portique. Deux trous, deux boulons et on en parle plus nan ? Nenni ! On fait faire sur mesure deux tubes de section carrée (30x30x2 si ça intéresse quelqu'un - chez Inoaxlu à Aubagne), et avec un système de fixation composé de mâchoire et d'une cadène le tour est joué. Même si je dois l'avouer, percer ces tubes n'a pas été une mince affaire ! Oui quelques jurons ont agrémenté l'exercice et de la limaille m'a accompagnée pendant quelque temps.
Bref, c'est posé.
Âgée de 12 ans, la batterie au gel de 210Ah et ses 70kgs doit être changée. La nouvelle, toujours au gel mais de 220Ah ne pèse que 60kgs. FLO m'aide dans cette opération. Il a fait l'aller-retour Arras-Martigues spécialement pour cela. C'est beau. On essaye d'être méthodique. Chaque câble est identifié et répertorié. On fait les photos qui vont bien pour vérifier le remontage. On définit la séquence pour débrancher. Puis la séquence pour sortir la batterie de son emplacement. Elle est dans la cabine tribord sous la couchette, coincée contre un réservoir d'eau. Une scie sabre est même déployée. On s'aide avec la drisse de grand-voile pour sortir la batterie sur le pont. Porcèdure inverse avec la nouvelle batterie. Et là il manque évidemment les bornes à visser sur la batterie. Classique, il manque toujours une bricole. On en trouve et on finalise tout ça. Le panneau photovoltaïque est rebranché et là ça envoie du 12A. C'est beau.
L'ancienne
La nouvelle
Le bimini
Quasiment obligatoire en Méditerranée, avec le voyage que nous visons, la question ne se pose plus. L'idéal eut été de le faire soit même. Mais on manque de temps et compétences. Même si j'aurais bien aimé acquérir ces compétences... On achète donc une solution adaptable pour laquelle il faut simplement scier quelques tubes.
Ca c'est l'équipement pour lequel tout s'est passé impeccablement. Bonne taille par rapport à notre bateau, pas de souci avec le pataras, on peut même naviguer avec si on le souhaite car la bôme passe comme il faut au-dessus. C'est agréable quand ça se passe bien le bricolage.
Bé-mol, il est bleu et pas vert. Et ça c'est un drame.
Le gréement dormant, le vît-de-mulet, le mât (et l'enrouleur)
Pour les non-voileux, le gréement dormant, ce sont l'ensemble des câbles qui tiennent le mât. On retrouve l'étais qui tient à l'avant, le pataras à l'arrière. Pour tenir le mat en latéral il y a 2 bas haubans de chaque côté (un un peu en avant, l'autre vers l'arrière), un galhauban de chaque côté qui va jusqu'en haut et un intermédiaire de chaque côté qui va jusqu'au niveau des premières barres de flêche. Le vît-de-mulet, c'est la pièce qui fait la liaison entre le mât et la bôme.
L'ensemble du gréement dormant a été changé en 2011 ou 2013 et le mât révisé en 2013. Bon état visuel. Mais la recommandation est de le changer tous les 10 ans. Les forums spécialisés pululent de discussions sur le sujet. En gros tu peux les faire durer plus longtemps, mais ça dépend du programme, ça dépend de la qualité des câbles/sertissages, des efforts subis et même de l'âge du capitaine. Bref, je vous passe les détails mais nous sommes obligés de le changer à cause (grâce à ?) de l'assurance. Evidemment, l'enrouleur de génois, aussi vieux que nous, décide d'être solidaire de son dernier copain de route (l'étais).
On passe par un professionnel à Port Napoléon (Azur Marine 13) vraiment excellent. Tout le grément dormant est changé, le vît-de-mulet est réusiné et le mât révisé. Pour changer le gréement dormant, il a évidement fallu démâter. J'essayerai de monter une petite vidéo pour illsutrer cette étape. J'ai profité que le mât soit à terre pour vérifier tous les câblages et en ai profité pour retirer ce qui n'était plus en service : une ancienne antenne BLU plus fonctionnelle (et son câble), tout le câblage électrique de l'ancien anémomètre. J'ai également changé le feu en tête de mât. Maintenant, en plus du feu de mouillage, ça fait un joli tricolore bleu blanc r.. non, blanc-vert-rouge.
Lors du dématage
Là le bouzin il n'est pas prêt de nous tomber sur la tête.
Electronique - Nouvel AIS
L'AIS, c'est un système de sécurité qui permet d'obtenir pas mal d'informations des navires qui croisent à proximité. Les navires professionnels (commerce, pêche, etc.) mais également de plus en plus de plaisanciers. En plus de la position des navires, nous avons également leur vitesse, cap suivi, et le cas échéant si nous sommes en route de collision. Nous recevons ces informations, et nous émettons les notres. L'ancien système à bord d'Atypik ne fonctionnait plus qu'en émission et nous étions donc "aveugles" sur le plan électronique. Bien que la veille visuelle soit assurée H24, cet équipement est clairement un équipement de sécurité important à bord. Nous en avons donc installé un nouveau.
Pour pouvoir configurer le système avec les informations du bateau, il faut un ordinateur. Et ça de nos jours, ça se fait rare ! J'ai bien la tablette avec clavier sur lequel je tapote en ce moment, mais Android le machin y connait pas. L'ordinateur du boulot n'est pas envisageable, il faut avoir les droits d'administrateur pour installer le logiciel. Idée du siècle : et si on ressortait le vieux macintosh de 15 ans qui moisit dans le tiroir ? L'allumer prend bien 1/4h, la batterie tient environ 12 secondes, mais le salaud fait le job ! Je retire tout ce que j'ai dit de négatif sur les mac. Reconnaissance éternelle. Une fois configuré, on voit apparaître les "cibles" comme on dit dans les milieux autorisés.
Un Mac et ça repart !
Les vaigrages
Là, on touche au bien chiant. En gros c'est le papier peint. Mais épais avec un espèce de moltonné côté collé. Faut imaginer que c'est collé avec de la colle qui est soumise à pas mal d'agressions : variations importantes de températures, d'humidité, etc. Donc on est sur un produit qu'on pourrait qualifier de chimique pour ne pas dire nocif. Au bout de 10 piges ou plus, tout ça se désintègre en une jolie poudre marronnasse. A peine tu touches l'ancien vaigrage au-dessus de ta tête dans la cabine, une jolie petite pluie fine radioactive vient se poser délicatement sur ton visage.
Gros décapage de tout ça, puis découpage des nouveaux vaigrages et collage. Mais ça prend un temps fou. Et que c'est chiant ! Heureusement Aurélie a une patience redoutable et arrive au bout de chantier qui aura été réalisé en plusieurs vendredis.
Rebouchage de ci de là
On profite d'être encore au sec pour réparer les différents éclats au niveau de l'étrave ou encore de refaire le joint de liaison entre la quille et la coque.
Et enfin le plaisir !
Atypik est enfin remis à l'eau et nous pouvons essayer la nouvelle garde robe. Le pied !
Je profite d'une semaine à bord avec les copains (JP, Antho, Thibaut et FLO) et en famille - pour bricoler et naviguer.
Le Frioul, "comme d'hab"
C'est beau un génois tout neuf
Petit air, bien calés au près
(re)découverte d'Atypik
Force 4-5 au près en baie de Fos
Depuis début mai, Atypik est parti en navigation en Méditerrannée avec une famille. Ils ont 2 enfants du même âge que Célestin et Ysée. Nous leur avons loué le bateau jusqu'à mi-août, moment où nous retrouverons Atypik et démarerons notre voyage !